Clap de fin sur la Conférence des Nations Unies sur l’eau

Après plus de 40 ans d’attente, la Conférence des Nations Unies sur l’eau, qui s’est tenue du 22 au 24 mars 2023, s’achève dans un contexte où l’urgence hydrique et climatique est au plus haut. Aujourd’hui, plus de 2 milliards de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à l’eau potable et plus de 1,7 milliard de personnes ne disposent pas de systèmes d’assainissement de base.

Face à la triple crise des changements climatiques, de la perte de la biodiversité et de l’accès à l’eau, le stress hydrique partout dans le monde prendra encore plus d’ampleur dans les prochaines années si nous n’agissons pas maintenant.

« Nous avons brisé le cycle de l’eau, détruit les écosystèmes et contaminé les eaux souterraines. […] Aujourd’hui, près de trois catastrophes naturelles sur quatre sont liées à l’eau. […] Nous n’avons pas une minute à perdre » a dénoncé Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, lors de l’ouverture de la conférence.

Dans un tel contexte, les délégations ont appelé à une gestion intégrée des ressources en eau, mais également une coopération renforcée à travers les partenariats, reprenant notamment le dernier Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau intitulé « Partenariats et coopération pour l’eau ».

« Les partenariats et la coopération sont essentiels à l’accélération de la réalisation de l’objectif de développement durable relatif à l’eau et à l’assainissement (ODD 6) ainsi qu’à la protection des droits humains à l’eau et à l’assainissement. »

En effet, l’eau comme bien commun se doit d’être l’affaire de toutes et tous où chaque personne, institution, organisme… agira comme une actrice de changement, porteuse de solutions.

Les avancées de la Conférence :

  • L’adoption du Programme d’Action pour l’eau ;
  • La demande pour la nomination d’un·e envoyé·e spécial·e des Nations Unies pour l’eau ;
  • Le lancement du Défi de l’eau douce afin de restaurer 300 000 kilomètres de cours d’eau, dans la continuité du cadre mondial de la biodiversité adopté à Montréal en décembre 2022 visant la restauration de 30 % des eaux intérieures dégradées sur la planète ;
  • L’appel des États pour davantage de coopération, de financement et des rencontres régulières pour discuter de l’enjeu de l’eau.

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