Le GIEC a sorti lundi 20 mars son dernier rapport qui résume l’état des connaissances du changement climatique et de ses impacts, ainsi que la situation quant aux mesures d’adaptation et les pistes de solutions à court et moyen terme.
Le rapport est un rappel clair que nous ne pouvons aborder la question des changements climatiques sans parler de justice climatique et sociale : les personnes vivant dans des régions très vulnérables avaient 15 fois plus de risques de mourir d’inondations, de sécheresses et de tempêtes entre 2010 et 2020 que celles vivant dans des régions très peu vulnérables. 3,3 à 3,6 milliards de personnes vivent dans des contextes très vulnérables aux changements climatiques. Dans les conséquences les plus inquiétantes mentionnées par les rapports du GIEC, on parle de diminution de la sécurité alimentaire et de la sécurité de l’accès à l’eau. Il faut absolument financer et soutenir les mesures d’adaptation telles que l’agroforesterie, agroécologie, diversification des cultures, restauration des zones humides et verdissement des villes. Cependant, les financements mondiaux pour le développement de politiques d’adaptation sont insuffisants et cela limite leur mise en œuvre, en particulier dans les pays du Sud.
Selon le GIEC, les solutions sont transversales. Comme exposé dans un précédent article sur le sujet, chez SUCO, nous pensons que chaque geste individuel compte, et chacun doit pouvoir être soutenu par les pouvoirs publics pour faire des choix plus sobres pour la planète. Il faut prendre en compte les plus fragiles au sein de nos communautés et à l’international. Les pays du Nord, qui sont responsables de la grande majorité des émissions de GES, doivent accompagner et soutenir les pays du Sud et avancer sur le dossier des pertes et dommages à la prochaine COP.
Ce dernier rapport devrait servir de base à la COP28, déjà très critiquée de part et d’autre, qui sera organisée à Dubaï à partir du 30 novembre 2023. SUCO suivra avec attention les discussions, et s’assurera d’amplifier la voix de ses membres et de joindre ses forces à celles de ses partenaires dans une perspective de justice climatique.
Comment passer à l’action ?
- Simuler son empreinte carbone : http://www.footprintcalculator.org/home/en ;
- S’engager bénévolement dans nos actions de sensibilisation au Québec ;
- Appuyer nos projets d’adaptation aux changements climatiques avec les communautés en Afrique de l’Ouest, Amérique latine et Haïti en devenant volontaire ou donateur·rice ;
- Rester informé·e en suivant SUCO sur les réseaux sociaux.
Pour plus d’informations :
Maud Pidou
Responsable des communications – Campagnes et mobilisation
maudpidou@suco.org