Le 9 février dernier, dans le cadre de la Semaine du développement international, SUCO et la Faculté d’éducation permanente de l’Université de Montréal, plus particulièrement le Certificat en coopération et solidarité internationales, ont tenu un panel sous le thème « S’engager à l’international ».
Rappelons que cet événement était le second d’une série de quatre panels organisés par SUCO et ses partenaires, à des moments clés de l’année afin de partager au public ses différentes expertises en termes de résilience aux changements climatiques, de systèmes alimentaires viables, de droits et de participation des femmes ainsi qu’au niveau de la mobilisation des actrices et acteurs de changement.
Faisons un bref retour sur ce panel…
Les panélistes




Leurs motivations à s’engager avec SUCO
Nos quatre invités·ées sont des personnes très impliquées dans leur milieu et ont toutes et tous été motivés·es par le fait de mettre leurs connaissances et compétences au profit de la coopération internationale. Néanmoins, pour certains·es, ce fut réellement l’expertise en agroécologie et en agriculture durable qui les a poussés·es à s’engager avec SUCO.
« J’avais envie de découvrir SUCO vraiment pour leurs projets en agroécologie » – Renée-Jeanne Malenfant
Pour d’autres, c’est la taille de l’organisation qui les a attiré. Une organisation à échelle humaine qui fait en sorte que tu te sens plus près des partenaires et des communautés locales avec lesquelles tu travailles.
« Ça aussi c’est quelque chose le côté vraiment humain de l’organisation qui m’avait attirée à l’époque et qui fait que je suis restée plusieurs années » – Anne Vincent
Les impacts de la pandémie sur la coopération volontaire
La pandémie a obligé les organisations et les bailleurs de fonds à innover. De cette innovation est né le PSIJ en mode virtuel, mais aussi une variété dans les formes de volontariat. On voit aujourd’hui un nombre important de volontaires Sud-Sud ou encore nationaux.
« Un des mécanismes qui a été mis en place c’est de commencer à recruter des volontaires dans d’autres régions à l’extérieur du Canada pour les mobiliser, par exemple des volontaires de l’Amérique centrale vers l’Amérique du Sud, de l’Amérique du Sud vers l’Amérique centrale. On a dû penser à une stratégie vraiment de recrutement local. » – Jean-Philippe Gélinas
L’expérience de volontariat
Pandémie ou pas, mandat virtuel ou présentiel, réaliser un mandat de coopération volontaire reste une expérience significative.
« J’ai adoré mon expérience et ça m’a donné une certaine confiance en mes capacités pour continuer avec des mandats qui sont peut-être plus longs, qui vont être sur le terrain avec plus de responsabilités. Je trouve qu’un PSIJ (Programme de stages internationaux pour les jeunes) quand on commence dans le domaine de la coopération c’est vraiment une bonne étape à faire. » — Renée-Jeanne Malenfant
« Ça a été vraiment une expérience à la fois confrontante et épanouissante. » – Anne Laurence Buteau
Les valeurs de proximité et de collaboration
Le succès des projets et programmes de développement international réside dans leur niveau de collaboration et d’implication des personnes et des communautés visées par ces derniers comme l’a si bien mentionné Anne Laurence.
« Ce travail essentiel là (le développement international) part des humains. » – Jean-Philippe Gélinas
SUCO est conscient de cette nécessaire proximité et travaille en ce sens pour susciter l’échange de bonnes pratiques, l’apprentissage collectif et l’innovation sociale.
« En amont pour développer ces mandats [et] pouvoir envoyer des volontaires et des stagiaires, on doit développer des partenariats (…) chez SUCO, il y avait quand même une volonté de trouver des partenaires locaux qui sont complémentaires, qui vont pouvoir aussi collaborer ensemble autour des actions liées à des thématiques communes. » — Anne Vincent
Merci aux actrices et acteurs de changement de SUCO, partenaires, volontaires, stagiaires et bien plus, un énorme merci de contribuer à un monde plus solidaire, équitable et durable !
Pour visionner en rediffusion le panel « S’engager à l’international »
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