Le vendredi 23 septembre, ils·elles étaient plus de 15 000 à marcher dans les rues de Montréal pour faire entendre leur voix et manifester contre l’inaction face à l’urgence climatique. Malgré tout, c’est la bonne humeur et l’optimisme qui régnaient parmi la foule. Nous y étions, retour sur cet événement !
Un rendez-vous mondial
La Marche pour le climat est une manifestation socioécologique qui a commencé à apparaître dans les années 2010. Les premières manifestations ont lieu en 2014, quelques jours avant un sommet de l’ONU sur les changements climatiques, et en 2015, à la veille de l’ouverture de la COP21.
Depuis, chaque année au mois de septembre, la Marche pour le climat est un rendez-vous mondial pour rappeler la nécessité et l’urgence d’agir dans la lutte au réchauffement climatique. En cette période électorale, le Québec était d’autant plus mobilisé avec des manifestations dans la capitale-nationale, à Montréal à laquelle nous avons pris part, à Sherbrooke et à Gatineau-Ottawa avec une manifestation interprovinciale organisée sur la colline du Parlement fédéral.
« Cette marche pour le climat m’a donné tellement d’énergie! En pleine période électorale, et à un moment charnière pour la lutte contre les changements climatiques, il était particulièrement important de se rassembler et faire entendre nos voix pour la justice climatique. » Maud Pidou, responsable des communications et projets nationaux.
Ailleurs dans le monde, d’autres villes se sont mobilisées le vendredi 23 septembre : New York, Berlin, Jakarta, New Delhi, Lyon et Paris pour n’en citer que quelques-unes. Outre la dimension écologique, c’est la mobilisation de la jeunesse qui est leur point commun partout dans le monde.
La jeunesse au premier plan
Nous étions une quinzaine de marcheurs·euses dans les rangs de SUCO et c’est avec enthousiasme que nous avons pu constater que la majorité des personnes présentes était jeune, avec une moyenne d’âge entre 15 et 25 ans. Ce constat renforce notre conviction, chez SUCO, du rôle que la jeunesse a à jouer dans la transition socioécologique. Il suffit simplement de l’écouter et de l’accompagner dans cette démarche. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles nous avons lancé, il y a quelques semaines, le programme Transition, ton engagement pour l’environnement ! Un programme créé pour les jeunes mais qui les intègre aussi dans le processus de création et de décision.
« « Ne nous regardez pas : rejoignez-nous ! » C’est certainement le slogan scandé qui m’a le plus marquée durant la marche pour le climat de 2022. Plus qu’un appel, cela sonnait comme un véritable cri lancé par la jeunesse québécoise, bien décidée à se mettre en marche pour la transition et rassembler la population autour d’elle. Je suis bien heureuse d’avoir répondu présente à ce rendez-vous incontournable ! » Maureen Ogeard, Chargé de projet à la programmation nationale.
Il apparaît évident que la jeunesse soit au rendez-vous lors de ces manifestations, car plusieurs études ont démontré que la nouvelle génération développe de plus en plus de signes d’écoanxiété. Face à l’augmentation de ce sentiment, la mobilisation et l’action sont des solutions.
L’importance de se mobiliser
Pour SUCO, il était impensable de ne pas nous mobiliser pour la Marche ! C’est donc armés·es de notre plus belle bannière pour la Transition que nous avons débuté notre marche dès midi depuis nos bureaux pour rejoindre le monument George-Étienne Cartier, point de rendez-vous incontournable pour le début de la manifestation.
« Selon moi, il est fondamental d’envoyer un message d’urgence clair et fort aux gouvernements, aux populations, aux organisations, que nous ne supporterons plus le fait de vivre dans un système qui détruit la planète, notre maison, que ce soit par respect pour les générations futures, la survie de l’humanité ou pour celle de nos écosystèmes. Le fait de se mobiliser massivement, et que nous soyons soudés pour la cause, est un moyen puissant pour envoyer ce message! » Jérôme Leblanc, chargé de programme évaluation, apprentissages et innovation.
Depuis 60 ans, SUCO a toujours su être agile, s’adapter aux réalités et aux besoins contemporains et tenter d’y faire face. Ses quatre axes d’intervention font certainement écho aux demandes abordées durant la Marche :
Avec ces axes d’intervention, nous cherchons à co-bâtir un monde plus solidaire, équitable et durable : permettre à nos sociétés, à nos communautés de se doter de conditions économiques et écologiques qui seront garanties à long terme, voire à perpétuité.
Ce sont aussi les objectifs de ces manifestations mondiales pour le climat et c’est pourquoi nous avons décidé d’y prendre part aux côtés des 15 000 autres personnes présentes à Montréal.